Pour accéder à toutes les fonctionnalités de ce site, vous devez activer JavaScript. Voici les instructions pour activer JavaScript dans votre navigateur Web.

Volvo Ocean Race - Etape 2 - Jour 1 : Un cap mouvementé - Afrique-du-Sud / Foxoo
Local-events / Vos évènements relayés sur Twitter GUIDE   SUIVRE
Ma ville   Mes évènements   Annoncer un évènement
Source : #20386 Publié le 13/12/11 | Vues : 137

Volvo Ocean Race - Etape 2 - Jour 1 : Un cap mouvementé / Afrique-du-Sud


Le départ de la deuxième étape de la Volvo Ocean Race a été donné à 14h dimanche 11 décembre 2011 devant Cape Town pour environ 4 500 milles dans l'Indien. Mais avant d'entrer dans ce redouté océan, les six VO70 vont devoir parer le cap de Bonne-Espérance, puis celui des Aiguilles !




Bon départ de Groupama 4 au vent de la flotte, mais Abu Dhabi est rapide en milieu de ligne et prend le commandement pour un premier bord de portant qui débute dans de tout petits airs en raison de la proximité de la côte. Mais la brise rentre progressivement pour atteindre près de quinze noeuds et les six voiliers accélèrent franchement sous gennaker et grand-voile haute. Derrière l'équipage émirati, Franck Cammas et ses hommes virent en deuxième position la première marque de ce parcours préliminaire qui en compte quatre. Malheureusement, l'enroulement de l'immense voile de portant n'arrive pas à se faire totalement et le skipper de Groupama 4 se voit contraint de ralentir le bateau pour affaler la voile.

Perdant deux places dans cette manoeuvre pourtant rapide, le voilier français poursuit sa route dans le sillage des Emiratis, des néo-Zélandais et des Américains alors que Sanya et Telefonica sont déjà décrochés. De fait, la hiérarchie et les écarts ne changent pas sensiblement au fil de ce parcours qui privilégie les bords de débridé serré. A l'issue de ce tour de la baie de Cape Town qu'Abu Dhabi boucle en 39'26, Groupama 4 est quatrième à 2'28, derrière Camper (à 1'32 du leader) et Puma (à 2'00 du leader), alors que Sanya et Telefonica sont à plus d'une minute derrière le voilier français.

Au louvoyage vers Bonne-Espérance :
Dans ce vent de secteur Sud, c'est donc au louvoyage que les six voiliers s'engagent pour aller chercher le cap de Bonne-Espérance, puis celui des Aiguilles qui marque l'entrée dans l'océan Indien, à 120 milles environ de Cape Town. Judicieusement, Franck Cammas et son équipage virent de bord dès la dernière marque de parcours franchie pour aller chercher un vent favorable à terre : ils croisent quelques minutes plus tard devant les Américains de Puma ! Prenant ainsi la troisième place à quelques encablures de Abu Dhabi et Camper après une heure de course...

Reste que ce tour préliminaire n'était qu'une mise en bouche avant une après-midi et surtout une nuit qui s'annoncent mouvementées ! En effet, le vent de Sud d'une vingtaine de noeuds se combine avec une longue houle d'Ouest et à l'approche du cap de Bonne-Espérance, la mer va devenir très agitée à forte en raison du courant des Aiguilles. Ce phénomène océanographique est dû à l'arrivée d'eau chaude en provenance de Madagascar et ce courant peut dépasser trois noeuds en surface ! De plus, il s'oppose au courant d'eau froide venant de l'Atlantique et la mer devient extrêmement chaotique tout le long de la pointe Sud de l'Afrique.

Un minimum à contourner :
Comme lors du départ de la première étape à Alicante, la première nuit en mer de ce deuxième parcours hauturier s'annonce donc très délicate à négocier. De plus, une dépression s'est créée au large de Port-Elizabeth et les six VO70 vont devoir composer avec des vents très irréguliers le long des côtes africaines : la brise va progressivement tourner au secteur Sud-Ouest puis Ouest en mollissant à moins de dix noeuds... Après une entrée en matière musclée jusqu'à la fin de la nuit prochaine, les équipages auront donc ensuite beaucoup de travail sur le pont pour adapter la voilure. Et toujours contre le courant des Aiguilles qui peut passer de quelques dixièmes de noeuds à plus de trois noeuds selon les veines : les navigateurs devront surveiller leur thermomètre d'eau de mer alors que les barreurs vont peiner à faire passer les carènes dans un clapot court et désordonné.

La journée de mardi va s'avérer la plus complexe car ce minimum dépressionnaire va se déliter pour laisser place à une zone de transition avec des vents variables et faibles, avant le retour d'un régime régulier de secteur Est (donc contraire) généré par un vaste anticyclone au Sud de Madagascar. Il y aura donc beaucoup de près jusqu'à la grande île africaine, dans plus de vingt noeuds de vent. Une nouvelle fois, les gréements seront très sollicités... Enfin notons que comme prévu, Laurent Pagès remplace Erwan Israël en tant que barreur-régleur à bord de Groupama 4.

Risque de piraterie
Pour faire face aux risques de piraterie au large des côtes somaliennes, le Directeur de course Jack Lloyd a publié ce communiqué révélant la coupure des transmissions de position pendant cette deuxième étape. « Le risque de piraterie étant de plus en plus inquiétant dans l'océan Indien, la direction de course de la Volvo Ocean Race a décidé d'appliquer un plan anti-pirate au système de suivi cartographique des bateaux, pendant la prochaine étape entre Cape Town et Abu Dhabi. Les six équipages seront ainsi suivis sur cartographie jusqu'à un point secret dans l'océan Indien : ils passeront ensuite en mode « furtif ». Dans le but d'assurer la sécurité des navigants, le directeur de course Jack Lloyd, n'a pas révélé à quel moment le système de suivi cartographique des bateaux passera en mode « furtif » : seule la distance au leader sera dévoilée. Le fonctionnement normal de ce dispositif reprendra seulement après quelques jours. Les six Volvo Open 70 devront rejoindre un premier port secret pour être chargés sur un navire protégé, puis transportés jusqu'à un deuxième port secret et prendre un second départ en direction d'Abu Dhabi. C'est seulement à partir de ce moment que toutes les informations quant aux positions des six équipages seront à nouveau accessibles. »

La Volvo Ocean Race :
Course en équipage autour du monde avec étapes, la Volvo Ocean Race, anciennement appelée Whitbread, partira d'Alicante (Espagne) le 5 novembre 2011 pour sa onzième édition. Pendant 8 mois et au fil de 10 escales, les équipages engagés parcourront plus de 39 270 milles sur 4 océans. La course s'achèvera à Galway (Irlande) le 7 juillet 2012 après avoir fait escale en France à Lorient, base de Groupama sailing team, du 16 juin au 1er juillet 2012. Groupama 4 est le premier bateau français engagé depuis 1993. www.volvooceanrace.com

Un projet de communication pour accompagner l'internationalisation du groupe.
Depuis plus de 14 ans, Groupama a choisi le sponsoring voile comme levier d'action pour accompagner sa politique de services auprès de ses clients. Parmi les leaders de l'assurance en France et 15ème assureur en Europe, le Groupe réalise 17,6 Mds d'euros de chiffres d'affaires (2010). Implanté dans 14 pays, le Groupe compte 38 500 salariés, dont 11 000 à l'international où il réalise 30% de son chiffre d'affaire. L'engagement dans un projet sportif plus international doit accompagner la construction d'un groupe européen d'assurance et de banque bâtisseur, humaniste et durable. www.groupama.com

En savoir plus
Partager :
Facebook